Des chercheurs du Centre de santé et de services sociaux – Institut universitaire de gériatrie de Sherbrooke (CSSS-IUGS) ont étudié de près diverses stratégies de protection des cellules rétiniennes pigmentaires épithéliales. Les résultats démontrent que les huiles végétales seraient bénéfiques.

 

On retrouve un mauvais fonctionnement de ces cellules chez les patients atteints de rétinopathie et de la dégénérescence maculaire liée à l’âge. Les chercheurs ont découvert qu’incuber ces cellules rétiniennes dans des huiles végétales produit des changements dans leur membrane, qui  favorisent la prévention ou le ralentissement du développement de la rétinopathie.

 

Les acides gras de l’huile végétale, lorsqu’ils sont incorporés dans les cellules rétiniennes, augmentent la fluidité de la membrane plasmique. « Une diminution de la fluidité de la membrane peut affecter la rotation et la diffusion des protéines et des autres biomolécules dans la membrane, ce qui affecte les fonctions de ces molécules, explique le professeur Abdelouahed Khalil. À l’inverse, une augmentation de la fluidité de la membrane la rend plus flexible et facilite la transmission de la lumière à travers l’œil. » 

 

Une diète faible en gras trans et riche en acide gras omega-3 et en huile d’olive réduirait donc le risque de rétinopathie. De plus, remplacer l’huile neutre utilisée dans les gouttes oculaires avec une huile possédant des propriétés biologiques importantes pour l’œil contribuerait aussi à la prévention des maladies oculaires.

Source :

http://www.medicalnewstoday.com/releases/264937.php

 

Une étude de l’université Michigan State démontre que faciliter le don des yeux aiderait à faire progresser la recherche sur la santé et les maladies oculaires.

 

Environ 90 % des 200 patients atteints de maladies oculaires sondés par le chercheur Andrew Williams se disaient d’accord pour donner leurs organes visuels après leur décès. Pourtant, les dons d’yeux pour la recherche ont chuté de 28 % entre 1997 et 2004. Parmi les gens qui ne sont pas inscrits comme donateurs, plusieurs nomment des obstacles aisément surmontables, tels « on  ne me l’a jamais demandé », ou « mes yeux sont trop malades pour être utiles ». De plus, ceux qui acceptent de devenir donateurs omettent souvent de spécifier que leurs organes devraient servir à la recherche.

 

L’étude d’Andrew Williams démontre que 41 % des patients souhaitent être informés des mécanismes du don d’organes par leur médecin, alors que 37 % préféreraient disposer d’une brochure. Les patients indiquent que plus ils ont confiance en leur médecin, plus ils sont prêts à accepter le don d’organes.

 

« Beaucoup de gens ne savent pas qu’ils peuvent donner leurs yeux pour la recherche, note Andrew Williams. Ils ne savent pas vraiment comment amorcer la démarche. En fin de compte, cela relève d’un manque d’éducation. »

Source :

http://msutoday.msu.edu/news/2013/eyes-are-the-prize/

 

Un sondage de Transitions Optical donne un aperçu de la satisfaction et des attentes des consommateurs envers les professionnels de la vue.

 

Effectué auprès de 1000 consommateurs, il révèle que plus de 9 Canadiens sur 10 jugent qu’un examen complet et précis est l’aspect le plus important d’une visite chez un professionnel de la vue, et plus de 8 sur 10 se disent satisfaits à cet égard. 

 

Le service à la clientèle (83 %), une bonne variété de montures (81 %), une présentation attirante et organisée des montures (74 %), ainsi que les recommandations de l’optométriste (74 %) et de l’opticien (67 %) en ce qui a trait aux options de lentilles, sont les autres éléments importants lors d’une visite dans un bureau optique.

 

Près de 70 % des consommateurs jugeaient importante la discussion informative avec l’opticien au sujet des lentilles, et 60 % croyaient la même chose pour les montures. Toutefois, seulement 68 % disent avoir reçu un excellent ou très bon service, et à peine la moitié des répondants affirment que leur professionnel de la vue sait très bien personnaliser ses recommandations de lentilles.

 

« Les résultats montrent aux professionnels de la vue qu’il existe une occasion de stimuler leur entreprise en misant davantage sur la satisfaction des patients », soutient la directrice du marketing de Transitions Optical au Canada, Isabelle Tremblay-Dawson.

Source :

www.transitions.com

Pierre Bessez a été récemment nommé au tout nouveau poste de vice-président senior, Initiatives
Corporatives, chez Marchon International.

Dans ce poste fraîchement créé par Marchon, Pierre Bessez assistera le président Claudio
Gottari dans la gestion de l’entreprise, ainsi que dans le développement des
projets de l’entreprise. Sa première mission sera de prendre la tête de Marchon
Canada, sous la direction de Steve Wright, vice-président senior pour les
Amériques.

Pierre Bessez compte plus de 30 ans d’expérience dans l’industrie de la mode. Avant de joindre
Marchon en 2006, il avait notamment eu l’occasion de faire sa marque comme
président chez Stetson, Christian Dior / Chemise et Burberry US. « Sa
connaissance de notre industrie et son expérience avec les marchés
internationaux lui donnent une compétence unique pour mener nos projets
clés », a souligné Claudio Gottari, en le félicitant pour son nouveau
poste.

C’est Manlio Ciralli qui prendra la suite de Pierre Bessez comme vice-président des marques
internationales. Il gérera aussi la mise en marché dans la zone Europe,
Moyen-Orient et Afrique. Marchon a dans son portfolio des marques aussi
prestigieuses que Fendi, Calvin Klein, Pucci, Karl Lagerfeld, Lacoste ou
Ferragamo.

Des chercheurs israéliens proposent une nouvelle approche pour redonner la vision à des personnes aveugles sans recourir à la chirurgie ni à des implants.

 

Dans bien des maladies dégénératives de la rétine externe, les photorécepteurs sont mis hors d’usage alors que les autres cellules sont bien préservées. Les chercheurs du Technion de Haïfa, en Israël, proposent de faire jouer aux cellules ganglionnaires le rôle de photorécepteurs, en utilisant l’optogénétique, une méthode pour rendre les neurones sensibles à la lumière. Il s’agit de modifier les neurones cibles afin de leur faire exprimer des canaux ioniques photosensibles, que l’on retrouve habituellement dans les photorécepteurs.

 

Reste ensuite à transmettre à ces cellules une information visuelle qu’elles peuvent interpréter, puisqu’elles ne bénéficient pas du réseau multilaminaire de cellules qui amplifient et prétraitent normalement ces signaux pour les photorécepteurs. Les chercheurs proposent d’utiliser des projections holographiques, produites par le truchement de lunettes équipées de caméras miniatures transmettant l’image en temps réel à des projecteurs holographiques sur les branches.

 

« Notre approche est différente et vise à stimuler les cellules rétiniennes survivantes sans avoir à recourir à des implants dans la rétine », précise le professeur Shy Shoham.

 

Source :

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/73347.htm