Diagnos, une entreprise de Brossard, au Québec, a signé une lettre d’intention avec un partenaire indien qui pourrait lui permettre de distribuer sa plateforme de téléophtalmologie CARA en Inde.

 

La plateforme de dépistage ophtalmologique CARA (Computer Assisted Retinal Analysis) s’intègre au matériel et aux logiciels d’analyse d’images. CARA rehausse les images rétiniennes en temps réel par Internet.

 

Son partenaire indien, qui reste pour l’instant anonyme, souhaite utiliser la technologie de Diagnos pour s’attaquer au processus de détérioration visuelle dont souffrent les diabétiques. En Inde, la Fédération internationale du diabète estime qu’ils sont plus de 73 millions, et pourraient être plus de 100 millions d’ici 2030. Un sur neuf souffrira d’une rétinopathie qui pourrait lui faire perdre la vue.

 

Une première mission de dépistage verra le déploiement d’unités mobiles à Mumbai et New Delhi, qui incluront la plateforme CARA et un technicien qualifié en dépistage ophtalmologique. Ces unités pourront aussi intervenir dans un rayon de 500 km autour de ces villes.

 

« La nature de notre relation d’affaires nous permettrait éventuellement d’offrir ce service à toute la population de l’immense territoire indien, croit Peter Nowacki, le vice-président responsable de la division Santé de Diagnos. La faible structure de coût en Inde combinée au potentiel de grand volume qu’offre ce pays seront des éléments importants de création de valeur pour les actionnaires de Diagnos. »

Source :

http://www.directioninformatique.com/une-plateforme-de-teleophtalmologie-quebecoise-en-inde/21316

 

 

 

Des techniques développées par des astronomes évoluent vers l’optométrie et l’ophtalmologie.

 

Traditionnellement, les optométristes et ophtalmologistes se sont surtout attardés à deux causes des problèmes de vision : les erreurs sphériques et l’astigmatisme. Pourtant, une variété d’autres erreurs subtiles peuvent affecter la clarté de la vision des patients, et de la vision du professionnel de la vue lorsqu’il examine le fond de l’œil.

 

Des techniques développées par les astronomes pour mieux distinguer des objets dans l’espace peuvent aider à débusquer ces erreurs. C’est le cas notamment de l’optique de front d’onde, explique D^r Larry N. Thibos, de l’Université Indiana, dans un récent article publié dans Optometry and Vision Science. Dans un front d’onde, tous les points de la surface ont mis le même temps pour parcourir la distance depuis la source. On peut donc l’observer pour analyser la propagation de la lumière.

 

Pour le D^r Thibos, ce concept modifie l’approche de problèmes fondamentalement optiques dans leur nature. Il donne des exemples d’utilisation tels le suivi des modifications dans la qualité optique des yeux dont le film de larmes se dégrade, l’évaluation des résultats de thérapies réfractives ou encore le suivi des erreurs visuelles dans un œil en croissance.

Source :

http://www.medicalnewstoday.com/releases/265320.php

http://journals.lww.com/optvissci/Fulltext/2013/09000/The_2012_Charles_Prentice_Medal_Lecture__.4.aspx

 

 

Des chercheurs britanniques testent actuellement en Afrique un ensemble d’examens basés sur le téléphone intelligent, qui pourraient modifier profondément la santé oculaire dans les pays les plus pauvres.

 

Procéder à des tests de santé oculaire chez un ophtalmologiste exige un équipement hospitalier dispendieux et du personnel spécialisé. Dans plusieurs régions du monde, cela crée une barrière infranchissable pour le patient. Selon l’Organisation mondiale de la santé, neuf aveugles sur dix vivent dans des pays pauvres.

 

Le système PEEK (Portable Eye Examination Kit) est constitué d’une application mobile et de matériel « clip-on », qui transforment le téléphone intelligent en une clinique oculaire portable. Il peut être utilisé par un non-expert pour amasser des informations cliniques détaillées, diagnostiquer des cataractes, prescrire des lentilles et même détecter des signes de maladie, comme un cancer du cerveau ou une hémorragie cérébrale. PEEK permet d’emmagasiner l’information d’un patient, ainsi que sa localisation grâce à la géolocalisation.

 

Les chercheurs le testent présentement dans la région de Nakuru, au Kenya. Ils font d’abord les examens avec PEEK, puis les refont avec un système traditionnel pour comparer les diagnostics. Plus de 1000 personnes ont déjà reçu une forme ou une autre de traitement.

 

Un tel appareil pourrait avoir une grande utilité au Canada, notamment dans les régions nordiques.

Source :

www.medicalnewstoday.com/articles/264905.php

 

Des chercheurs taïwanais ont découvert un lien significatif entre l’apnée du sommeil et le développement du glaucome.

 

Les chercheurs de la Taipei Medical University ont observé les dossiers de 1 012 patients âgés de 40 ans et plus, qui avaient été diagnostiqués d’une apnée du sommeil entre 2001 et 2004. Ils les ont comparés à un groupe contrôle de 6 072 autres patients. Ils ont déterminé que le risque de développer un glaucome à angle ouvert dans les cinq années suivant le diagnostique d’une apnée du sommeil obstructive était 1,67 fois plus élevé que chez les patients du groupe contrôle.

 

« Nous espérons que cette étude encourage les médecins à avertir les patients d’apnée du sommeil obstructive du lien entre cette maladie et le glaucome à angle ouvert, afin de faire connaître le problème et de favoriser le traitement de ceux qui en ont besoin », écrivent les chercheurs dans leur article publié dans la revue scientifique Ophthalmology. 

 

La Société canadienne d’ophtalmologie recommande aux patients à risque, notamment ceux dont la famille a un historique de glaucome, de consulter un ophtalmologiste aux trois ans pour les plus de 40 ans, aux deux ans pour les plus de 50 ans et annuellement après 60 ans.

Sources :

www.aao.org/newsroom/release/20130807.cfm

http://www.cos-sco.ca/information-sur-la-sante-visuelle/quand-consulter-un-ophtalmologiste/

 

 

Des chercheurs américains ont publié la plus complète description à ce jour des gènes exprimés dans la rétine humaine. Avec à la clé, quelques surprises…

 

En utilisant la technique du séquençage à ARN, les chercheurs du Massachusetts Eye and Ear et de la Harvard Medical School ont démontré que la majorité des quelque 20 000 gènes du corps humain sont exprimés dans la rétine. Un résultat qui n’a pas surpris la communauté scientifique, bien au fait de la complexité du tissu rétinien, composé de 60 types de cellules.

 

Toutefois, la découverte de 30 000 nouveaux exons et de plus de 100 nouveaux gènes potentiels jamais identifiés auparavant a fait bondir les chercheurs. Les exons sont la portion du génome utilisée pour encoder les protéines et d’autres éléments génétiques. Plusieurs milliers des nouveaux exons découverts dans cette recherche semblent destinés à servir spécifiquement dans la rétine.

 

Cette découverte aidera les chercheurs à mieux comprendre le fonctionnement de la rétine, et comment elle est affectée par diverses maladies, comme les dégénérations héréditaires. Ces maladies sont causées par des défauts ou des mutations génétiques. Jusqu’à maintenant, plus de 200 gènes liés à la dégénération rétinienne ont été identifiés, mais les causes demeurent inconnues pour plus de la moitié des patients affectés par ces maladies. L’identification de nouveaux exons rétiniens pourrait venir changer cela. 

Sources :

http://www.sciencedaily.com/releases/2013/07/130718130458.htm  

 

http://www.biomedcentral.com/1471-2164/14/486/abstract