Le président et fondateur d’IRIS, Le Groupe Visuel, le Dr Francis Jean, est décédé subitement hier, le 17 juillet, à l’âge de 56 ans, à Jasper, en Alberta. Dr Jean a subi un malaise durant une randonnée à vélo dans le cadre du Défi IRIS, activité qu’il avait fondée pour recueillir des fonds pour la recherche sur le cancer.

 

Par voie de communiqué, les dirigeants d’IRIS, évidemment sous le choc, on fait part de leur tristesse, décrivant le Dr Jean comme un leader exceptionnel doté d’un grand coeur, d’une joie de vivre et d’une générosité remarquable. « Grâce à lui, IRIS a été bâtie sur des valeurs fortes », notent-ils.

 

Diplômé de l’Université McGill en neurophysiologie et de l’Université de Montréal en optométrie, le Dr Francis Jean a fondé sa première pratique d’optométrie dans sa ville natale de Baie-Comeau, en 1986. Il rêvait déjà de créer le plus grand réseau d’optométristes, d’opticiens et d’ophtalmologistes au Canada. Un pari qu’il a relevé avec brio, fondant d’abord un groupe d’achat, puis adoptant la marque IRIS en 1990.

 

IRIS compte présentement 166 boutiques au Canada, la majorité au Québec et dans l’Ouest, et commence à percer le marché ontarien, où elle compte 14 places d’affaires. Son réseau comprend plus de 238 opticiens, 280 optométristes et cinq ophtalmologistes. Le groupe mise aussi sur deux centres de chirurgie au laser, au Québec et en Colombie-Britannique. En 2012, son chiffre d’affaires annuel était de 132 M$.

 

Dr Jean laisse dans le deuil sa femme Denise, ses fils Jonathan et Guillaume et sa fille Marilanie, ses parents, son frère et sa belle-sœur, de même que ses neveux et nièces.

 

Toutes nos condoléances à sa famille, ses proches et l’équipe IRIS.  Les arrangements pour ses funérailles seront pris à Baie-Comeau, Québec.

 

Pour plus de détails, cliquer ICI pour lire le communiqué émis par IRIS.

 

À titre posthume, nous reproduisons une entrevue réalisée avec Dr Jean dans le magazine Opt!k de septembre 2008. Cliquez ICI pour lire l’entrevue.

 

 

 

InfoClip Plus prend une pause estivale. Nous serons de retour en ligne le lundi 4 août 2014. Bonnes vacances et à bientôt!

 

La diminution de l’acuité visuelle et la vitesse de traitement des données par le cerveau pourraient être liées, selon des chercheurs de l’Université de Tel-Aviv.

 

Le visual crowding consiste en l’incapacité à reconnaître des objets individuels entourés d’autres objets. Cela provoque, par exemple, l’incapacité de lire, car les lettres isolées parmi les mots sont rendues illisibles, ou encore l’incapacité de reconnaître un visage dans une foule. Jusqu’à maintenant, ce phénomène était attribué à un désordre dans la vision périphérique.

 

Des chercheurs israéliens soutiennent avoir découvert un lien entre le visual crowding et les accumulations de stimuli visuels dans la fovéa. Lors de leur étude, 40 jeunes et 138 adultes devaient situer la partie ouverte du E à la droite ou à la gauche de la lettre, dans différentes tailles ou distances. La lettre était entourée d’autres lettres.

 

Les personnes souffrant de visual crowding avaient plus de difficultés à identifier le bon côté du E, mais y arrivaient avec une durée d’exposition plus longue. Cela signifie qu’ils pourraient s’entraîner à diminuer les accumulations de stimuli sur la fovéa.

 

Les chercheurs citent le cas d’un jeune qui souffrait de graves problèmes de lecture, et ne pouvait pas obtenir son permis de conduire. Après l’entraînement, il a surmonté son handicap. Non seulement a-t-il eu son permis, mais ses résultats scolaires ont grimpé, et il a décroché un diplôme universitaire.

Source : http://english.tau.ac.il/news/study_visual_crowding

 

Une équipe de chercheurs de Singapour a mis au point un traitement nanomédical du glaucome destiné à remplacer les gouttes oculaires.

 

Cette nouvelle approche a été élaborée conjointement par des chercheurs de l’Université Technologique de Nanyang (NTU) et l’Institut de recherche oculaire de Singapour (SERI). Appliqué directement à l’œil par une injection sans douleur, le nouveau traitement assure la livraison du latanoprost pendant six mois.

 

Le système de livraison est composé de millions de capsules nanométriques, plusieurs milliers de fois plus petites qu’un grain de poussière, qui relâchent graduellement leur contenu. Les chercheurs sont persuadés que les personnes âgées, qui oublient souvent de s’administrer leurs gouttes oculaires quotidiennes, vont bénéficier de cette nouvelle approche.

 

« Il est estimé qu’au moins 10 % de la cécité causée par le glaucome provient d’un faible respect du traitement par le patient, note la D^re Tina Wong, du SERI. Plusieurs patients trouvent en effet difficile d’adhérer au régime de traitement prescrit par leur médecin, pour plusieurs raisons comme l’oubli, le fardeau que cela représente ou une mauvaise compréhension de la maladie. Les résultats de cette étude clinique pavent la voie à une nouvelle approche, différente des gouttes oculaires, qui améliorera grandement les résultats du traitement du glaucome. »

Source :

www.sciencedaily.com/releases/2014/06/140603092332.htm

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une correction trop agressive de l’acuité visuelle augmenterait les risques de chute chez les personnes âgées, selon le D^r David B. Elliott, qui a reçu le prix Glenn A. Fry pour une étude sur le sujet.

 

Le chercheur a effectué une recension des études sur l’impact de la vision trouble et de la correction visuelle sur les risques de chute chez les personnes âgées. Une mauvaise vision est un facteur important de risque de chute chez les aînés. Conséquemment, on pourrait croire que la correction visuelle réduit ce risque. Pourtant, c’est souvent l’inverse qui se produit.

 

Dans son article publié dans Optometry and Vision Science, le docteur Elliott cite notamment une étude démontrant que les patients âgés recevant une prescription beaucoup plus forte que la précédente ont de la difficulté à s’y adapter et sont à risque de tomber.

 

Le D^r Elliott propose aux optométristes une approche conservatrice lorsqu’ils prescrivent des lentilles à une personne âgée et de conserver le type de lentilles auquel elle est habituée. Avec les patients venant simplement pour changer leurs montures, sans se plaindre de problèmes de vision, il suggère d’appliquer la maxime « si ce n’est pas brisé, n’essayez pas de le réparer ».

Sources :

http://journals.lww.com/optvissci/pages/articleviewer.aspx?year=2014&issue=06000&article=00003&type=abstract

www.sciencedaily.com/releases/2014/05/140523145133.htm