Les optométristes et opticien·nes propriétaires des cliniques OPTOPLUS, en plus de s’engager à offrir des soins de la vue de haute qualité, souhaitent s’impliquer activement dans leur communauté. Dans cette optique, les cliniques OPTOPLUS du Québec, en collaboration avec quatre fournisseurs de lentilles, présentent la quatrième édition de leur campagne de solidarité PLUS D’ENTRAIDE AU CŒUR DE NOTRE QUARTIER.
OPTOPLUS – Campagne d’entraide 2024 – East Angus
Jusqu’au 21 décembre prochain, les cliniques visuelles OPTOPLUS s’engagent à reverser vingt dollars à un organisme de bienfaisance local pour chaque paire de lunettes vendue admissible dans le cadre de la promotion des fêtes. Cette initiative est rendue possible grâce à la généreuse collaboration d’Essilor Canada, d’Hoya Canada, de Nikon, et de Zeiss. Les fonds recueillis seront redistribués à plus d’une vingtaine d’organismes communautaires, sélectionnés en fonction des besoins de leur quartier et de leurs missions.
Dre Lucie Turcotte, optométriste propriétaire et présidente du conseil d’administration d’OPTOPLUS:
« L’entraide est une valeur profondément ancrée au sein de notre organisation et de l’ensemble de nos cliniques, car elle se conjugue parfaitement avec notre vision globale d’améliorer la santé et le bien-être de la collectivité. Cette campagne nous permet de manifester concrètement notre solidarité envers les personnes en situation précaire et les organismes qui les aident à relever les défis auxquels elles sont confrontées. Je tiens à remercier sincèrement tous les employé·es pour leur engagement dans cette initiative, qui nous permet de soutenir activement notre communauté et de renforcer l’impact de cette campagne. »
Dre Lucie Turcotte
Pour cette nouvelle édition, les cliniques OPTOPLUS invitent chaleureusement le grand public à participer en grand nombre à la campagne et encouragent chacun·e à venir rencontrer les équipes de leur quartier.
L’Association des opticiens du Canada (AOC) souhaite clarifier la situation concernant son accord de partenariat avec l’Association des opticiens de l’Ontario (OOA). L’AOC n’a pas suspendu cet accord et n’a aucune intention de le faire. Par ailleurs, l’AOC n’a reçu aucun avis officiel de suspension de la part de l’OOA.
L’AOC réaffirme son engagement à collaborer avec l’OOA pour servir au mieux les intérêts des opticiens en Ontario et partout au Canada. Dans une volonté de continuité, l’AOC a proposé une rencontre avec l’OOA le 12 décembre afin de clarifier le statut de cet accord et de répondre aux préoccupations que l’OOA pourrait avoir.
L’AOC valorise la relation de longue date qu’elle entretient avec l’OOA et se réjouit à l’idée d’une discussion constructive axée sur des solutions bénéfiques pour l’ensemble des opticiens.
Au 18e siècle, les peignes à cheveux étaient un accessoire incontournable dans la mode féminine, particulièrement parmi l’élite européenne. Ces peignes simples, fabriqués à partir d’os, de corne et de métal, étaient conçus dans un souci de fonctionnalité pour soutenir des coiffures élaborées. Bien qu’ils n’aient pas le style orné qui émergera au 19e siècle, ces premiers peignes ont servi de base du savoir-faire artisanal qui aboutira plus tard à l’artisanat complexe de la fabrication de lunettes.
Des tendances changeantes et une popularité croissante
Au fur et à mesure que les styles de mode évoluaient, passant des motifs subtils du début du 19e siècle (1800-1830) à des tendances plus ornées et élaborées au milieu du 19e siècle (1840-1860), le style des peignes a également considérablement changé. Les coiffures des femmes sont devenues plus volumineuses et embellies, nécessitant des accessoires pour cheveux qui à la fois amélioraient l’esthétique et offraient un soutien structurel.
Les peignes du milieu du 19e siècle étaient sculptés à la main dans des matériaux tels que l’écaille de tortue, l’ivoire et la corne, et comportaient des détails élaborés tels que des motifs floraux et des incrustations complexes. L’utilisation de matériaux luxueux et la tendance à l’opulence se reflètent dans le style des peignes créés à cette époque. À la fin du 19e siècle (1870-1900), les peignes ornés ont atteint le sommet de leur popularité, accessoirisant les coiffures complexes et les vêtements somptueux de l’époque. Les progrès technologiques ont permis des expressions encore plus détaillées dans le design, et c’est à cette époque qu’un nouveau matériau, le celluloïd, a été introduit dans la production des peignes. Ce nouveau plastique pouvait être créé pour imiter l’apparence de matériaux naturels tels que la corne et l’os.
Au tournant du siècle (années 1900-1930), les tendances de la mode s’orientent vers le style épuré de l’époque des « Flappers », où les femmes portent les cheveux courts. Ce changement, ainsi que l’abandon des cheveux longs et stylisés, ont entraîné une baisse significative de la popularité des peignes à cheveux.
Le transfert de compétences vers la lunetterie
À mesure que la popularité des peignes déclinait, l’industrie qui avait prospéré pendant 100 ans a connu un ralentissement soudain. Cependant, les artisans, grâce à leur technologie avancée et leurs compétences générationnelles en matière de sculpture des matériaux des peignes, d’incrustation de nacre et de métal, et de polissage à la main, ont trouvé que ces techniques étaient directement transférables à l’art de la fabrication de lunettes.
Le haut niveau d’artisanat, de précision et d’expertise dans le travail avec des matériaux comme l’os, la corne et l’écaille de tortue a permis à ces artisans de peignes à cheveux d’entrer et de prospérer sur le marché de la lunetterie. Leur succès dans la transition de leurs compétences affinées vers la fabrication de montures a été une source d’inspiration pour les artisans de peignes qui ont suivi leurs traces, diversifiant et s’adaptant aux tendances changeantes. Ils ont ainsi créé un précédent pour les générations futures d’artisans et de fabricants, et leur héritage continue d’inspirer les fabricants de montures modernes.
De la fabrication de peignes à la Plastics Vallée
Les artisans de la ville d’Oyonnax, située dans le Jura français, illustrent la transition de la fabrication de peignes à celle de lunettes. Utilisant ses ressources naturelles, cette région était connue pour la fabrication de peignes à cheveux en bois et en corne dès le 18e siècle. Avec l’introduction du celluloïd en 1860, la ville d’Oyonnax est entrée dans le monde de la fabrication de matières plastiques, devenant éventuellement le centre de production de la nouvelle invention qu’est l’acétate dans les années 1940.
Léger, durable, flexible, et offrant une multitude d’options de couleurs et de designs, ce nouveau plastique est devenu le matériau de prédilection pour la production de lunettes, faisant de la ville d’Oyonnax une région de fabrication de plastiques de premier plan, souvent appelée la « Plastics Vallée ». Le plus grand producteur français d’acétate, Décoracet, est situé à Oyonnax. Décoracet provient de l’une des plus anciennes entreprises d’Oyonnax, G. Convert SA, qui produit des matières plastiques depuis sa fondation en 1830.
Un héritage moderne de savoir-faire exquis
Aujourd’hui encore, Oyonnax est une destination pour les amateurs de lunettes et de nombreux fabricants de lunettes renommés sont originaires de la région du Jura en France, notamment Gouverneur Audigier, Julbo et Morel, l’entreprise derrière des marques telles
que 1880, Koali, Öga, Lightec et Nomad. Si Oyonnax est aujourd’hui principalement connue pour sa production de lunettes françaises, il existe encore quelques fabricants de peignes qui prospèrent dans la région, tels que les accessoires de coiffure Veinière, fondés par Elysée et Marie Veinière en 1892 et qui, à ce jour, fabriquent et distribuent des accessoires de coiffure dans le monde entier. La production de peignes et de lunettes a rendu Oyonnax célèbre dans le monde entier et abrite désormais le Musée du peigne et de la plasturgie.
Julbo
Morel
La transition de la fabrication de peignes ornés à la création de lunettes représente une évolution naturelle propulsée par le chevauchement des compétences, le partage des matériaux et de l’évolution des demandes du marché. Le savoir-faire artisanal impliqué dans la création des deux types d’art a démontré la polyvalence des artisans, qui ont capitalisé sur leur expertise existante pour saisir de nouvelles opportunités dans le domaine en plein essor de la lunetterie.
Sarah Bureau œuvre à titre d’opticienne autorisée à Niagara, en Ontario, depuis plus de 20 ans. Elle est propriétaire de sbspecs, une entreprise qui se spécialise dans la réparation et la personnalisation des lunettes pour les opticiens de partout en Amérique du Nord. Chaque paire de lunettes qui passe entre ses mains témoigne de son amour pour la restauration des lunettes et la modification des montures.
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La nouvelle arcade gravée de la Maison MOREL s’impose cette saison dans la collection masculine avec le modèle Bergen. Ce concept marie parfaitement style et confort grâce à un contraste captivant entre sa transparence et ses motifs ambrés. La charnière sans vis et sans soudage, signature de la marque, garantie une qualité et fiabilité à toutes épreuves.
Familiale, indépendante et responsable, la Maison MOREL s’attache à transmettre l’authenticité d’une expertise tout en développant un réseau international de distribution fort. Aujourd’hui, ils sont présents sur les 5 continents, notamment avec 15 filiales.
MOREL traverse les époques et les grands changements avec détermination, plus que jamais fier de son passé mais résolument tourné vers son avenir…
Morel a la volonté sincère d’améliorer tout ce qui peut l’être et d’avancer dans une démarche qui leur tient à cœur : devenir une entreprise de plus en plus engagée et responsable envers les grands enjeux de société et de l’époque.
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Du 15 au 17 novembre, le Waterloo Eye Institute (WEI) a organisé un événement exceptionnel à Markham, en Ontario, offrant un mélange captivant de formation continue et d’opportunités de réseautage pour les professionnels de l’optométrie. Pendant 3 jours, les participants ont suivi 20 heures de formation continue accréditées COPE pour optométristes et une programmation de 6 heures de formation spécialement conçue pour les assistants optométriques.
L’événement comprenait également un salon professionnel de trois heures le samedi, réunissant plus de 30 exposants de premier plan qui ont présenté les dernières innovations en matière de produits et technologies de soins oculaires.
Des points saillants de la série de conférences prestigieuses
Dre Etty Bitton
Le vendredi, la Dre Etty Bitton a présenté la prestigieuse conférence Woodruff Distinguished Lecture, abordant le diagnostic différentiel de la blépharite antérieure.
Experte renommée en physiologie du film lacrymal et en sécheresse oculaire, la Dre Bitton est titulaire d’un doctorat en optométrie de l’Université de Waterloo et d’une maîtrise en optique physiologique de l’Université de Montréal. Actuellement professeure titulaire et directrice de la Clinique de la sécheresse oculaire à l’École d’optométrie, elle est une figure de proue de la recherche sur la sécheresse oculaire et a contribué à des initiatives mondiales telles que TFOS DEWS II. Sa présentation a rendu hommage à l’héritage du Dr Emerson Woodruff, dont les contributions ont façonné l’enseignement et la recherche en optométrie à l’Université de Waterloo.
Dr Donald Hood
Le samedi, le Dr Donald Hood a pris la parole pour présenter la 33e conférence Bobier Distinguished Lecture, intitulée « Une approche novatrice pour identifier le glaucome à partir d’une vaste base de données OCT réelle issue de cas en optométrie ».
Professeur émérite à l’Université Columbia, le Dr Hood est une sommité dans la recherche sur les maladies de la rétine et du nerf optique, avec près de 400 publications et de nombreuses distinctions, dont un doctorat honorifique du SUNY College of Optometry. Sa conférence a rendu hommage à la vision pionnière du Dr Clair Bobier, qui a intégré la recherche scientifique à l’enseignement de l’optométrie, renforçant ainsi l’importance des pratiques fondées sur des données probantes dans la profession.
De l’innovation et du réseautage au salon professionnel
Le salon professionnel du samedi a été une plateforme animée où plus de 30 exposants de renom ont présenté des technologies et des services à la pointe des soins oculaires. Cet espace interactif a permis aux participants de réseauter avec des leaders de l’industrie et de découvrir les innovations qui façonnent l’avenir des pratiques optométriques.
Des discussions captivantes en panel
L’événement s’est conclu le dimanche avec une table ronde dynamique intitulée « Rapid Fire Panel Discussion » sur l’imagerie avancée des lentilles sclérales et les technologies spécialisées en lentilles de contact. Animée par les Dres Chelsea Bray, Shalu Pal et Vishakha Thakrar, la discussion a offert des perspectives pratiques et des approches novatrices pour améliorer les résultats cliniques grâce aux nouvelles technologies de lentilles.
Un regard vers l’avenir
Le succès de l’événement de novembre du WEI témoigne de son engagement envers la collaboration, l’éducation et l’innovation au sein de la communauté optométrique. Avec de telles initiatives, le WEI continue de tracer la voie des avancées en sciences de la vision et en soins aux patients, au bénéfice des praticiens et des patients à travers le Canada.
Le WCO et Alcon présentent une nouvelle vidéo où des professionnels de la vue partagent comment la Dry Eye Wheel facilite le diagnostic et la prise en charge de la sécheresse oculaire.
Silhouette présente SPX Illusion 2025, une collection légère et sophistiquée avec deux nouvelles formes, dont une silhouette géométrique audacieuse, et cinq coloris tendance comme Canary Green Havana et Smokey Blossom. Une façon élégante et raffinée d’exprimer sa personnalité.
EssilorLuxottica annonce l’acquisition de Signifeye, ajoutant 15 cliniques belges à son réseau et renforçant son modèle intégré de soins ophtalmologiques.
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